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dimanche 11 novembre 2012

Je suis le cep...

..., vous êtes les sarments. Jean 5:5


Au square des batignolles, Paris XVIIème, le 01/11/2012

vendredi 14 septembre 2012


"Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance" - Ecclésiaste 9:4
Un arbre de la baie de St-Jean de Luz, 23/08/2012

vendredi 7 septembre 2012

Qui ?


Qui peut saisir ce que l'on ressent ?
Qui peut se mettre à la portée de la complexité de nos pensées ?
Qui aura envie, ne serait-ce qu'un instant, de vivre ce que l'on vit ?

Qui ?

Il est rare ceux qui prennent le temps de vous écouter jusqu'à réaliser ce que vous vivez.

Il est rare.

Et quand bien même vous auriez trouvé cette perle,
elle n'embrassera jamais toute l'étendue de vos paroles, de vos pensées, de votre ressenti.

Mais,
il y a quelqu'un.
Quelqu'un qui sait
Tout
et qui par amour les révèle
à l'un ou l'autre.

"Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu." 
1 Corinthiens 2:10

jeudi 30 août 2012

Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir


En vacances au Pays basque.

Ce devait être un temps de repos, coloré de légèreté et d'insouciance mais voilà, cette fois-ci la palette est grise de soucis physiques.
Le moral est terni.

Je décide donc, dimanche dernier, de me rendre à un culte à Biarritz. Culte auquel j'ai déjà assisté l'année dernière et que j'évoque par ailleurs dans ce message.
J'ai besoin d'être ressourcée, j'y vais dans l'optique de recevoir quelque chose au regard de ces derniers jours passés.

Le culte est traditionnel.
On se lève, on s'assoit, on se relève et on se rassoit.
Il est vrai que ce n'est pas la forme de culte que je préfère mais je suis là pour passer un temps spécial avec Dieu alors j'accepte ces conventions.
Puis, quelques personnes élèvent la voix pour prier et en particulier une femme qui prie à plusieurs reprises.
Ces prières me touchent beaucoup car sa soif de Dieu est perceptible et, étonnamment, par mon esprit, Dieu me parle d'elle.
Ces pensées étant très fortes dans mon coeur, je me dis que je ne peux pas ne pas les lui dire.
Se pose alors la question suivante : vais-je aller lui parler ou non ?
J'hésite, un peu, mais pas très longtemps. Je suis convaincue dans mon esprit et me sens poussée à lui parler.

Le culte se termine, je m'approche d'elle et me présente.

- Bonjour, je m'appelle Florence, je viens de Paris et suis de passage dans le Pays basque pour les vacances. Je voulais vous remercier pour vos prières pendant le culte qui m'ont beaucoup touchée. 

Elle est étonnée et me remercie de le lui dire.

- Est-ce que je peux vous tutoyer ?
- Oui, bien sûr ! (Il est d'usage de se tutoyer dans ces lieux)
- Je sens que tu es une femme nourrie par la Parole de Dieu (comprendre la Bible)...

Mon interlocutrice est soudainement émue, très émue et des larmes commencent à s'écouler.
Je m'arrête un instant ne sachant pas trop à quoi m'en tenir mais elle m'encourage à poursuivre. 

- Non, non, continue !
- Tu peux comprendre les mystères du royaume de Dieu et ce que Dieu t'enseigne, tu dois l'enseigner.

Cette jeune femme est en larmes et confirme ce que je lui dis. Elle vient tout juste de commencer à prêcher dans son église. Cela fait des années qu'elle veut prêcher mais aucune opportunité ne s'était présentée jusqu'à présent.

En larmes mais tellement heureuse, elle me prend dans ses bras.

C'est la première fois que j'ai une telle conviction pour une personne que je ne connais pas. 

Dieu se sert de nous quelques soient nos circonstances et même si je n'ai pas eu de réponses concernant la période difficile que je passe, mon coeur fut si ému en voyant cette femme heureuse, encouragée, confortée et réconfortée, avec une telle soif de Dieu, que je suis moi-même sortie heureuse de ce culte.

On ne pouvait pas mieux l'exprimer, " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir." - Actes 20:35

dimanche 19 août 2012

En chemin...


"Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." Jean 14:6

17/08/2012, dans le parc du château de Valençay (36)


dimanche 8 juillet 2012

Une femme au cœur transformé





Quand on pense à Gisèle le mot Joie vient instantanément. Certes, elle est toujours souriante mais bien plus encore elle rayonne de joie.
Et pourtant, elle l’a perdue cette joie, pendant 20 ans… 20 ans !
Joyeuse, elle l’était au Liban puis arrivée en France, elle ne l’était plus. Son travail a eu raison d’elle.
Car Gisèle, c’est aussi une femme droite, sans compromis, entière, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle. Autant dire qu’elle était constamment sous tension sans aucun épanouissement possible. Alors évidemment, quand la personne avec qui vous partagez votre lieu de vie répète à longueur de journée, d’un ton guilleret, qu’elle a la joie, un énervement et une révolte submergent votre cœur.

Mais Dieu est passé par là.

Gisèle a eu des soucis de santé.
Un dimanche matin, un pasteur Australien de passage à Paris, prie pour son problème de santé. Il lui demande alors si elle a déjà souhaité la mort. Non, elle n’a jamais eu envie de mourir. C’est alors qu’elle se souvint qu’avant sa maladie, comme elle stressait beaucoup à cause de son travail, régulièrement et de manière machinale, elle répétait qu’elle préférait mourir plutôt que de devoir gérer cette inquiétude. Même si elle ne prononçait pas ces paroles de manière sérieuse, elle réalisa que cela n’était pas anodin et que l’on était responsable de ses propres paroles. Ce fut un déclic. Gisèle a commencé à plus apprécier la vie, elle s’est rendu compte qu’avec Dieu, la vie valait vraiment la peine d’être vécue alors que sans Dieu, à quoi bon ? Et, petit à petit, la joie a commencé à revenir, la joie de vivre est réapparue.

Un jour, bien plus tard, un examen médical, et le diagnostic tombe : « Vous devez subir une opération très risquée. Vous pouvez y perdre la vie ou survivre et être sous oxygène à vie ». A ces paroles, tout s’effondre, les pensées se bousculent. Sa première pensée est pour sa famille qu’elle veut protéger. Elle, qui avait l’habitude d’appeler sa mère tous les jours, décide de moins la contacter afin qu’elle se prépare doucement à sa future absence.

Le temps passe.

Et Gisèle va commencer à changer d’attitude. Comment est-ce possible?
Gisèle, c’est une femme de foi.
Aller le lui dire de vive voix et une petite gêne aussitôt apparue se dissipera. Car des femmes de foi, elle en a connu, et deux précisément, avec lesquelles elle a longtemps partagé son lieu de vie. Alors dire d’elle, que c’est une femme de foi, c’est difficile à accepter.

Elle connaît Dieu depuis longtemps et lit la Bible régulièrement. Mais, en ce temps particulier d’épreuve, les passages bibliques qui parlent de guérisons résonnent tout autrement dans le cœur de Gisèle. La foi est en train de naître, Gisèle est convaincue que Dieu guérit et surtout qu’Il peut la guérir.
Forte de cette foi renouvelée, elle décide de faire un acte de foi et d’acheter un bien immobilier sur Paris. Mais, nouvel obstacle, le crédit bancaire lui est refusé car les assurances ne veulent prendre aucun risque. Qu’importe, c’est la foi qui anime Gisèle, et oui, elle fera un acte de foi. Elle finit par se tourner vers sa patrie natale, le Liban, et y achète un bien devenu accessible en empruntant seulement à ses proches.
Gisèle est sereine. Elle est convaincue qu’elle n’ira pas au bloc opératoire. Elle est tellement sereine qu’elle commence à écrire le témoignage de sa guérison alors qu’aux yeux des médecins, l’opération est inévitable.

Le temps passe.

Un examen médical a  de nouveau lieu.
Le médecin qui lui avait annoncé une funeste nouvelle décroche son téléphone.
« J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, vous n’avez plus rien ! »
Même si elle s’y attendait, Gisèle n’en revient pas !

Dieu l’avait guérie. La vie était de nouveau là, elle attendait Gisèle.

Après une telle épreuve, la vie se teinte d’une nouvelle couleur. On l’apprécie à sa juste valeur. On vit avec justesse et équilibre. Désormais, il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler et un temps pour se reposer. Et surtout, on apprécie la vie avec joie. Cette fameuse joie que Gisèle avait perdue, Dieu l’a complètement restaurée, mais bien plus encore il l’a renouvelée, et aujourd’hui, cette joie est au cœur de Gisèle.
Avec le recul, Gisèle s’étonne elle-même de la foi qu’elle a eue pendant cette période.
Alors, oui, elle peut l’entendre maintenant, sans orgueil ni timidité, Gisèle, c’est aussi une femme de foi !

Gisèle, c’est une femme à rencontrer.
Quand on s’approche d’elle, on ne se sent pas accueilli, on est accueilli. Tout son être est accueil. Le sourire bien sûr, mais aussi le regard, la voix et les bras grands ouverts, toujours. On pourrait minimiser la chose est dire que c’est culturel. Mais non, il y a une sincérité et une authenticité qui dépassent la marque de fabrique culturelle. C’est qu’elle a eu un magnifique modèle depuis sa tendre enfance. Elle a eu le privilège de vivre au sein d’une famille très liée malgré les distances : une moitié au Liban, une autre en Afrique. Autant dire qu’il y avait beaucoup de va-et-vient dans cette maison familiale, ce port d’attache qui resserre les liens. Alors chez Gisèle, il y a souvent du monde, et c’est normal ! Un repas ? Pour 10 ou 20 personnes ?
Qui peut donc imaginer qu’elle ait été timide ?!
Car accueillir sur son lieu de travail c’est tout à fait naturel et cela fait partie du commerce, mais pourquoi et comment aller à la rencontre de nouvelles personnes ?
Et oui, il fut un temps où Gisèle n’allait pas vers les gens qu’elle ne connaissait pas et elle préférait même les éviter ! Mais Dieu est repassé par là et a transformé son cœur. Il lui a appris à s’ouvrir et à vouloir connaître les autres. Ce qu’elle faisait naturellement sur son lieu de travail devint naturel dans sa vie de tous les jours.

Gisèle, c’est une femme à rencontrer et à connaître !

mardi 3 juillet 2012

Un chant dans une nouvelle langue



J’ai bien conscience que le moment que je m’apprête à décrire est inconcevable pour la raison humaine mais Paul nous a prévenu : «(…) Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages;» 1 Corinthiens 1 :27

J’étais dans une période transitoire où je commençais doucement à revenir vers Dieu alors que je m’en étais délibérément éloignée.
Un dimanche matin, lors d’un rassemblement de chrétiens, le culte commença par un moment de chants, de louange. Je m’étais installée discrètement dans les derniers rangs de la salle.

Survint alors un temps de silence.

Une voix s’éleva dans la salle. Une voix douce et assurée entama un chant en langues magnifique. Si magnifique qu’un chant en langues monta également en moi venant ainsi en contrepoint de cette mélodie incroyable. L’assemblée entendait un merveilleux solo quant à moi je vivais un extraordinaire duo.

- Pause -

 Le chant en langues ? Qu’est-ce donc que cela ?

Ce chant n’était ni extatique ni hystérique, il puisait sa source dans les profondeurs du cœur. C’était comme si vous écoutiez une soliste qui après avoir exposé plusieurs fois une mélodie se mettait à improviser.
Les mystères de l’improvisation…
La différence est que la langue chantée est inintelligible. Et cette fois-ci c’est Jésus lui-même qui nous prévient « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: (…) ils parleront de nouvelles langues » Marc 16 :17.

Une nouvelle langue, c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est une langue inconnue donnée à celui qui croit en Jésus et qui reçoit le Saint-Esprit. Et fait encore plus incroyable, celui qui la parle ne la comprend pas, et Paul nous explique qu’« En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères. » 1 Corinthiens 14 :2.

- Reprise -

Je ressentis alors d’une manière très forte le Saint-Esprit autour de moi. Ce genre d’expérience est difficile à décrire voire indicible car des notions qui sont intrinsèquement abstraites deviennent physiquement concrètes.

Essayons toutefois.

C’est une présence vibrante, vivante, c’est la vie qui vient à vous accompagnée d’une force tangible. C’est tellement fort que vous commencez vous-mêmes à vibrer, à vivre pleinement, le vide en vous n’existe plus car vous êtes pleinement comblés.

Puis, le chant s’arrêta.  Et la femme en donna l’interprétation, en français donc !
Elle dit que le Saint-Esprit était en train de tourner autour d’une personne et qu’il voulait se poser sur elle.
Puis elle conclut en disant « Et cette personne c’est Florence…Florence J. ».

Autant vous dire qu’à ces paroles, je me suis effondrée en larmes car cette femme venait de décrire précisément ce que j’étais en train de vivre dans les profondeurs de mon être.
Elle venait de dire intelligiblement ce qui m’arrivait dans les mystères de l’Esprit.

J’ai eu à cœur de raconter ce témoignage pour dire que ce qui était vrai hier est vrai aujourd’hui et que c’est un don gratuit de Dieu pour tous, tous ceux qui croient en Jésus-Christ.

Merci à So. car notre discussion m'a donné envie de raconter ce témoignage.



vendredi 25 mai 2012

Ces masques qui tombent si peu souvent…


C’est tellement rare de se parler face à face en toute transparence.
Rapidement, un masque se dresse car la peur est là, tapie, depuis l’origine des temps.
Comme dirait ma chère amie Lucette K., on parle « de masque à masque ».

La peur

La peur de ne plus être aimé tel que nous sommes, avec nos faiblesses, nos défauts.
La peur de montrer que nous avons besoin de l’autre pour avancer.
La peur d’avouer que nous désirons être aimés.

Cette peur d’être mis à nu nous pousse à nous cacher derrière ces masques.
Nous devenons un autre si différent de ce que nous sommes profondément.

Mais quelques fois, les masques tombent.
La confiance s’installe.
Les masques, trop lourds à porter, s’effacent.

Etre soi-même sans avoir peur du regard de l’autre, voilà une belle liberté !

Si seulement nous pouvions réaliser, un tant soit peu, le regard d’amour qui se porte continuellement sur nous, la peur serait à jamais bannie de nos vies.


mardi 8 mai 2012

Ce matin, j'ai pris le temps...


Ce matin, je suis libre.
Je suis libre, je suis seule !

Je me délecte de ce moment où en toute quiétude je vais pouvoir discuter avec un ami,
mon ami.

Le silence, le calme, la sérénité.
Plus de cris, plus de pleurs, plus de « Maman ! ».

Ce temps si précieux car tellement rare, je ne veux pas en perdre une seconde.
Un espace de deux heures trente s’offre à moi sur lequel je ferme rapidement la porte afin qu’il ne s’enfuit pas.
J’y suis, j’y demeure.
Rien ne viendra l’envahir, rien ne le déstabilisera : je coupe successivement téléphone, portable et autres alarmes intempestives.

Je vais enfin pourvoir me retrouver et lui parler.
Examiner mon cœur et le lui ouvrir.

Sa présence ne se fait pas attendre.
Mon ami est là, toujours là.
Un mot vers lui et il se manifeste.

Je me sens remplie, vibrante de vie !

Mon ami me parle, il m’encourage, me rassure.
J’ai ainsi l’espérance de toujours avancer, pas après pas.

Que ferai-je sans cet ami ?
Je me sentirai seule, vide et inutile.

Ce fut un moment très intense.
Un temps profond où je n’ai laissé filer aucune seconde tel un mouvement continu, sans saccade ni pause.
La dernière seconde a ouvert la porte à ceux qui m’attendaient.
A cet instant, j’ai entendu le bonheur d’être appelée maman, avec ces cris, ces pleurs.
La joie de dire je t’aime et d’accueillir les bras grands ouverts.

Ce matin, j’ai passé du temps avec un ami,
mon ami.

Un ami qui m’aime et qui me donne d’aimer.

lundi 30 avril 2012

Je ne t'abandonne pas



Je ne t'abandonne pas.
Je suis là, toujours là.

Je connais tes chemins de vie.
Les déroutes, les dérives, les désespoirs.
J'ai souffert avec toi, j'ai souffert pour toi.
Tu t'es enfoncée dans l'obscurité, une épaisse ténèbre.
Mais j'étais là, veillant sur toi telle une petite lumière.
Tu t'en es sortie, par tes propres forces.
Tu penses être remontée à la surface mais tu es seulement dans une ténèbre moins épaisse.
Et moi, je suis là, je t'attends.

Je peux éclairer ta vie.
J'ai le pouvoir de la rendre lumineuse, rayonnante.
Seulement, tu ne me vois pas ou du moins tu ne veux pas me voir.
Regarde autour de toi, je suis là.
Lève les yeux.
La vie que tu mènes aujourd'hui n'est rien comparée à celle que je peux te donner.

Veux-tu me rencontrer ?

mardi 3 avril 2012

- Photos prises dans l'église Saint-Jean de Montmartre, Paris XVIII (01/04/2012) -

J'ai annoncé ma mort mais j'ai aussi annoncé ma résurrection. 






Je suis la lumière du monde.
Je suis avec vous tous les jours.








mardi 20 mars 2012

Non au regret, Oui au pardon !

Sans le pardon, je n'aurai jamais pu vivre sans regret ni faire fi du passé.
J'ai fait tellement d'erreurs, des erreurs non dénuées de conséquences, de conséquences graves que j'aurai pu passer ma vie à ressasser un passé qui a fortiori n'existera jamais.

Non, le regret ne m'a pas hanté mais
Oui, j'ai demandé pardon.

J'ai demandé pardon pour mes erreurs, j'ai pardonné celles des autres, conscientes ou inconscientes.

Car, oui, j'ai trouvé quelqu'un capable de pardonner, de me pardonner.
C'est ce miracle qui me rend libre, libre de tout regret, libre du passé.
Alors évidemment, il ne s'agit pas de demander pardon comme on demande son chemin. Car c'est au prix d'une vie que ce pardon est devenu accessible à tous ceux qui croient en lui, Jésus-Christ.

Non, je ne regretterai pas car oui, j'ai demandé pardon !

Merci à AM pour son commentaire sur le précédent article qui m'a inspiré ce développement.

mercredi 14 mars 2012

Non, je ne regretterai pas !

Quatre ans.

Quatre ans que nous ne nous étions vues et nous voilà assises l'une en face de l'autre à prendre un verre dans un bar bruyant, bien loin de l'intimité rassurante d'un chez soi.
Comment reprendre un fil qui s'est interrompu ? Comment en découdre ?
Les fils de l'amitié se sont tellement emmêlés qu'il a fallu être radical et couper net, couper franc.

Quatre ans.

Nous avons bien essayé de recréer à peu près le noeud du problème, l'observer puis tenter de le défaire délicatement, mais il nous a échappé.
Il ne reste que des fils coupés, effilochés, isolés.

L'espace d'un instant, j'ai regretté ce noeud qui nous réunissait.
J'ai regretté la précision chirurgicale d'une sagesse qui n'avait pas opéré à temps.

Alors certes, je pourrai cultiver ce regret, mais je suis partie de cette soirée avec la volonté d'oublier, de vivre simplement le présent tel qu'il est en ne gâchant pas d'avance un futur éventuellement plus heureux...

Non, je ne regretterai pas !

dimanche 4 mars 2012

Une pierre d'un autre temps

Lorsque le passé rejaillit des profondeurs de l'oubli, il draîne en son lit une multitude de sentiments érodés, brisés, polis, agglomérés.
Comment remonter à la source des sentiments et admirer leurs premiers éclats ?
Effleurer leurs formes primitives ?
Cueillir à nouveau l'instant de vérité ?

Un retour vers le passé bien impossible, n'est-ce pas ?

Mais, lorsque quelqu'un vous livre après tant d'années les pierres précieuses qu'il a retenues à la source de son coeur, qu'il s'est refusé à laisser voguer au gré du courant de la vie, alors vous naviguez instantanément vers ce passé que vous pensiez avoir perdu.
Et tout s'éclaire.
Et tout se comprend.
Les questions, les doutes, les blessures, tout s'efface, laissant place à un écrin vierge.
Vous découvrez, tel un archélogue pénétrant dans un ancien sanctuaire demeuré intact, la réalité d'un temps que vous aviez depuis lors supposé, imaginé, fantasmé.

Cette semaine, on m'a livré une de ces pierres.