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vendredi 25 mai 2012

Ces masques qui tombent si peu souvent…


C’est tellement rare de se parler face à face en toute transparence.
Rapidement, un masque se dresse car la peur est là, tapie, depuis l’origine des temps.
Comme dirait ma chère amie Lucette K., on parle « de masque à masque ».

La peur

La peur de ne plus être aimé tel que nous sommes, avec nos faiblesses, nos défauts.
La peur de montrer que nous avons besoin de l’autre pour avancer.
La peur d’avouer que nous désirons être aimés.

Cette peur d’être mis à nu nous pousse à nous cacher derrière ces masques.
Nous devenons un autre si différent de ce que nous sommes profondément.

Mais quelques fois, les masques tombent.
La confiance s’installe.
Les masques, trop lourds à porter, s’effacent.

Etre soi-même sans avoir peur du regard de l’autre, voilà une belle liberté !

Si seulement nous pouvions réaliser, un tant soit peu, le regard d’amour qui se porte continuellement sur nous, la peur serait à jamais bannie de nos vies.


mardi 8 mai 2012

Ce matin, j'ai pris le temps...


Ce matin, je suis libre.
Je suis libre, je suis seule !

Je me délecte de ce moment où en toute quiétude je vais pouvoir discuter avec un ami,
mon ami.

Le silence, le calme, la sérénité.
Plus de cris, plus de pleurs, plus de « Maman ! ».

Ce temps si précieux car tellement rare, je ne veux pas en perdre une seconde.
Un espace de deux heures trente s’offre à moi sur lequel je ferme rapidement la porte afin qu’il ne s’enfuit pas.
J’y suis, j’y demeure.
Rien ne viendra l’envahir, rien ne le déstabilisera : je coupe successivement téléphone, portable et autres alarmes intempestives.

Je vais enfin pourvoir me retrouver et lui parler.
Examiner mon cœur et le lui ouvrir.

Sa présence ne se fait pas attendre.
Mon ami est là, toujours là.
Un mot vers lui et il se manifeste.

Je me sens remplie, vibrante de vie !

Mon ami me parle, il m’encourage, me rassure.
J’ai ainsi l’espérance de toujours avancer, pas après pas.

Que ferai-je sans cet ami ?
Je me sentirai seule, vide et inutile.

Ce fut un moment très intense.
Un temps profond où je n’ai laissé filer aucune seconde tel un mouvement continu, sans saccade ni pause.
La dernière seconde a ouvert la porte à ceux qui m’attendaient.
A cet instant, j’ai entendu le bonheur d’être appelée maman, avec ces cris, ces pleurs.
La joie de dire je t’aime et d’accueillir les bras grands ouverts.

Ce matin, j’ai passé du temps avec un ami,
mon ami.

Un ami qui m’aime et qui me donne d’aimer.